Anciennement, pourtraire, dérivé du latin pro-trahere, qui a pour racine pro, au devant, devant soi et trahere tirer.
« Par le portrait on tire en effet l’image, la ressemblance d’une personne ».
…et presque de joie, détail, © Suzan Vachon, 1993
Diptyque : installation photographique, acier, verre, archive, lumière.
…et presque de joie, initie la série des Portraits cruels, où le photographique en révélant ce qu’il y a d’occulte et de terriblement subjectif mettrait à jour une double identité du sujet.
Mise en abîme du hors-champ photographique, l’installation lumineuse intègre une archive de Pier Paolo Pasolini jeune homme.
…et presque de joie, sont les derniers mots de L’odeur de l’Inde (P.P.Passolini, 1984).
Images
Portraits en creux, © Suzan Vachon 1993
Trois ovales en aluminium poncé et buriné, à la tranche polie miroir
Trois portraits arborant la graphie des trois artistes de l’exposition Portraire (de gauche à droite, Mario Côté, Roméo Savoie, Suzan Vachon).
Où chaque mot buriné sur la surface métallique a été choisi parmi un lexique de mots manuscrits demandés à chacun par Suzan Vachon.
Portrait vermeil ou Portrait du peintre en architecte
diptyque photographique et sérigraphie sur plexi, © Suzan Vachon, 1993.
L’exposition Portraire a été diffusée à la Galerie Sans Nom de Moncton, Nouveau Brunswick, du 7 au 28 septembre 1993. Où il s’agissait de portraire l’autre.
Une conférence des trois artistes exposants a eu lieu le 8 septembre au département des arts visuels de l’Université de Moncton.
La Galerie Sans Nom est membre du RACA et appuyée par le Conseil des Arts du Canada, le Ministère des Communications et le Ministère des Municipalités de la Culture et de l’Habitation du N-B ainsi que par ses membres.
Suzan Vachon, remercie le Conseil des Arts du Canada et le Ministère des Affaires Culturelles du Québec.
Extraits du communiqué de presse.